NZ Rugby face à la tempête : Guerre des contrats avec INEOS

11 Feb 2025

NZ Rugby face à la tempête : Guerre des contrats avec INEOS

NZ Rugby Entame une Guerre des Contrats avec INEOS

Dans le grand théâtre du rugby néo-zélandais, un drame se joue, où les acteurs principaux ne sont autres que New Zealand Rugby (NZR) et le titan de l'industrie chimique, INEOS. Ce dernier, mené par le riche flamboyant Sir Jim Ratcliffe, a décidé de tirer un trait sur un partenariat sponsorisé qui ressemblait à une danse prometteuse, mais qui se transforme aujourd'hui en un véritable bal des ardents disputes juridiques.

L’accord de sponsorship : un rêve devenu cauchemar

Signé en 2021, cet accord ardent devait unir les deux parties jusqu'en 2027, sous le charme d'une promesse de 22 millions de livres sterling (ou autrement dit, 48,2 millions de dollars néo-zélandais). Cependant, tel un souffle de vent capricieux, INEOS a annoncé à la fin de janvier son désir de quitter la fête dès le 1er janvier 2025, laissant NZR dans une sinistre tourmente.

Quand les promesses s’envolent

NZR clame haut et fort qu’INEOS a failli à son obligation, en omettant de régler le premier versement pour 2025, actant ainsi son départ prématuré d’un accord de six ans, rompant les amarres trois ans avant la fin du voyage. Un coup de couteau dans le dos, qui fait vaciller la barque de la fédération néo-zélandaise.

La mer des finances agitées

Cette escale indésirable dans les eaux tumultueuses des finances arrive à un moment déjà difficile pour NZ Rugby, qui a récemment annoncé une perte abyssale de près de 9 millions de dollars pour l'année financière précédente. L’accord aurait permis de faire flotter les couleurs de INEOS sur les maillots de jeu et d'entraînement de diverses équipes de rugby, un coup de projecteur largement éteint désormais.

Les autres aventures de Sir Jim Ratcliffe

Sir Jim Ratcliffe, ce personnage aux nombreuses casquettes, ne s’arrête pas là. Il navigue également dans d'autres eaux sportives, prenant part aux aventures de Manchester United, à la course automobile avec Mercedes-AMG Petronas, et à l’équipe de cyclisme Grenadiers. Récemment, il a mis fin à son complicité avec Sir Ben Ainslie du syndicat de voile INEOS British America's Cup, refaisant ainsi l'itinéraire de ses ambitions.

Réactions et conséquences : la tempête approche

Face à cette marée montante, NZR a exprimé sa tristesse quant à la rupture de l'accord par INEOS. La fédération assure qu'elle défendra ses intérêts avec ferveur, tout en continuant à lorgner de nouvelles opportunités commerciales. Malgré la tempête, l'intérêt pour les All Blacks et les autres équipes en noir demeure fort, comme un phare dans la nuit.

Ce climat de tension s'ajoute à un autre chapitre controversé avec un autre sponsor de poids, Altrad, dont le propriétaire, Mohed Altrad, a été rattrapé par les tumultes de la justice pour corruption il y a deux ans. Il semblerait que le rugby néo-zélandais, tout en restant un colosse sur le terrain, doit naviguer avec précaution dans les eaux troubles de ses partenariats commerciaux.

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Écrit par

James Redford

Passionné de football et fervent supporter de Manchester United depuis son enfance, James suit de près les transferts, les rumeurs, et les coulisses du club. Journaliste indépendant, il partage des analyses pointues et des informations exclusives pour tenir les fans informés des derniers mouvements du marché des transferts.