New Zealand Rugby : La Bataille Judiciaire Creuse les Souterrains du Sponsoring contre INEOS

12 Feb 2025

New Zealand Rugby : La Bataille Judiciaire Creuse les Souterrains du Sponsoring contre INEOS

New Zealand Rugby dans une mêlée juridique contre INEOS

Le monde du rugby néo-zélandais est entré dans une phase de turbulence, avec New Zealand Rugby (NZR) lançant une offensive judiciaire contre le titan chimique INEOS, détenu par le milliardaire britannique Sir Jim Ratcliffe. En effet, cette bataille acharnée a pour toile de fond une suppliciée violation de contrat de sponsoring qui n'en finit pas de faire les gros titres.

Un accord plus fragile qu'un château de cartes

En 2021, NZR et INEOS avaient scellé un accord de sponsoring de six ans, dorant la pilule avec un branding INEOS sur les shorts de jeu et les maillots d'entraînement des All Blacks, tout en se projetant sereinement vers un avenir radieux, de 2022 à 2027. Qui aurait cru qu'une telle union sacrée pourrait se transformer en un jeu de couverts chaviemés ?

Quand les promesses s’évaporent

À la fin de janvier, INEOS révéla son intention de quitter le navire avant la fin du voyage. Par un coup du sort, ils ont brisé le silence avec le défaut du premier paiement de la redevance de sponsoring pour 2025. Une rupture aussi cruelle qu'une défaite en finale de Coupe du Monde, laissant NZR sur le banc des accusés.

La riposte de NZR

Face à cette trahison inattendue, NZR n'a pas tardé à dégainer ses plus beaux arguments juridiques, déterminé à défendre son territoire commercial, tel un rugbyman prêt à tout pour protéger son ballon ovale. L'organisme de gouvernance n'a pas caché sa déception devant la décision d'INEOS de plier bagage trois ans avant le terme de l'accord. Une manœuvre que l'on pourrait comparer à un plaquage late dans les dernières minutes d'un match décisif.

INEOS et ses autres rêves sportifs

Sir Jim Ratcliffe, avec son portefeuille aussi massif qu'une mêlée, est aussi un homme d'affaires de premier plan, possédant une part de Manchester United, tout en jonglant avec d'autres projets sportifs, comme la candidature britannique pour la Coupe de l’America. Il est également le proprio de l'équipe cycliste Grenadiers. Une vraie octopush politique dans le domaine du sport !

Les répercussions financières : un carton rouge à l'horizon ?

Le contrat avec INEOS pesait environ 8 millions de dollars par an pour NZR. Sa rupture pourrait engendrer des pertes financières colossales pour un rugby néo-zélandais déjà au bord du gouffre, où les clubs de base luttent pour garder la tête hors de l'eau. En somme, cette séparation pourrait bien faire vaciller un édifice déjà fragile.

Alors que NZR navigue dans des eaux troubles, la quête de nouvelles opportunités commerciales fait partie du plan de jeu, et l'entité se rassure en affirmant que l'intérêt pour les All Blacks demeure aussi brûlant qu'un haka sur un terrain. Mais dans cette partie aux enjeux financiers conséquents, chaque coup de sifflet pourrait se transformer en un mauvais souvenir…

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Écrit par

James Redford

Passionné de football et fervent supporter de Manchester United depuis son enfance, James suit de près les transferts, les rumeurs, et les coulisses du club. Journaliste indépendant, il partage des analyses pointues et des informations exclusives pour tenir les fans informés des derniers mouvements du marché des transferts.