24 Feb 2025
Manchester United, actuellement en pleine tempête financière, navigue sur des eaux agitées sous l'égide de son co-propriétaire, Sir Jim Ratcliffe. Ce dernier semble faire le ménage au sein du club avec la rigueur d’un jardinier en pleine saison de taille, mais attention aux branches qui tombent ! Des réorganisations sont en cours, et le sort du personnel, tel un carton de jeux mal rangé, semble plus qu’incertain.
Depuis l'entrée en scène de Ratcliffe, plus de 250 postes ont déjà été balayés de la table, et ce n’est qu’un début. Le club a prévu d’ajouter entre 150 et 200 licenciements supplémentaires à un tableau déjà tristement coloré. On pourrait presque penser que la porte de sortie est désormais la plus fréquentée d'Old Trafford, avec un total d’environ 450 postes supprimés depuis l'an dernier. Quand le baromètre économique est à la baisse, même les plus courageux des employés tremblent.
À défaut de festin, les salariés devront se contenter de... rien. La suppression des repas gratuits pour le personnel à Old Trafford est une décision choc qui devrait alléger les coffres du club d’un million de livres sterling par an. De plus, les primes sont sur la sellette et certaines fonctions seront relocalisées, comme un peloton en manque d’effort, du prestigieux stade au centre d’entraînement de Carrington. À croire que chaque livre est désormais comptée avec le soin d'un comptable en sueur.
Les performances financières de Manchester United, c'est un peu comme une mauvaise romance : il y a eu trop de larmes. Le club a enregistré des pertes de 27,7 millions de livres sterling pour le deuxième trimestre, et au total, les pertes des cinq dernières années dépassent les 373 millions de livres sterling. Ces chiffres cinglants sont en partie engendrés par des coûts d’amortissement élevés liés aux transferts de joueurs, comme un chat qui retombe toujours sur ses pattes... sauf cette fois.
En plus de l’angoisse des repas, d’autres initiatives d’économie font surface. L’édition 2023 de la fête de Noël a été annulée au profit d’un couvre-feu budgétaire. Les billetteries s’éveillent sous le poids d’augmentations de prix, tandis que l’aide à une association caritative dédiée aux anciens joueurs a pris un coup dans l'aile. Même la FA Youth Cup des U18 a été forcée de diminuer ses ambitions, faisant relocaliser le match vers un stade plus petit pour éviter une fuite d'argent fatale.
Actuellement, l'équipe navigue à la 15e place de la Premier League, accrochant ses espoirs à une corde de sauvetage qui semble de plus en plus frêle. La tâche du club ? Réduire les coûts tout en tentant de maintenir une certaine compétitivité sur le terrain. Le CEO Omar Berrada a évoqué ces réformes comme essentielles pour garantir la stabilité future du club, afin de mieux investir dans les équipes masculine et féminine ainsi que dans des infrastructures qui se veulent, elles aussi, à la hauteur.
Malgré les nuages sombres qui s’amoncellent au-dessus de l’Old Trafford, Manchester United espère devenir un club plus efficient, plus agile et financièrement durable. Les dirigeants imaginent un avenir où l'équilibre financier sera le fondement de leur renaissance sportive, tout en respectant les réglementations de l'UEFA et de la Premier League. L'ambition ultime ? Récupérer les lauriers d'antan sur le terrain tout en améliorant l'expérience des fans et des partenaires commerciaux, car après tout, même les géants doivent parfois se rappeler d’où ils viennent.
Écrit par
Passionné de football et fervent supporter de Manchester United depuis son enfance, James suit de près les transferts, les rumeurs, et les coulisses du club. Journaliste indépendant, il partage des analyses pointues et des informations exclusives pour tenir les fans informés des derniers mouvements du marché des transferts.