23 Feb 2025
Dans un véritable feuilleton à rebondissements, Manchester United a réussi l'exploit de sortir d'une situation bien chaotique en espérant du fond de son cœur un draw de 2-2 contre Everton, sur l’herbe sacrée de Goodison Park. Qui aurait cru que les Red Devils, tel un Phoenix, renaîtraient de leurs cendres après une première mi-temps dignement chaotique ?
La première période a tout de l’attaque éclair d’un commando : Everton, avec la précision d’un horloger suisse, a pris les devants grâce à un duo de buteurs, Beto et Abdoulaye Doucoure, laissant Manchester United dans le flou. Le premier a ouvert le score à la 19e minute, tel un voleur de feu, profitant d’une défense de Manchester qui aurait fait pleurer n’importe quel coach. Puis, juste après la demi-heure, Doucoure a ajouté une seconde couche à ce tableau déjà sombre. Le voilà, Beto, héros du jour, jonglant entre les défenseurs pour servir sur un plateau d'argent son complice. Une première mi-temps, c'était tout simplement du pain béni pour les Toffees !
Mais, comme dans les meilleurs drames sportifs, la seconde mi-temps a vu un tout autre scénario. Les Red Devils, après un premier acte mémorable dans le néant, ont décidé qu’il était de leur devoir de montrer qu’ils avaient encore des crocs. À la 72e minute, Bruno Fernandes a décoché un coup franc aussi élégant qu’acerbe, plongeant la balle dans le coin inférieur droit du but comme un plongeon magistral à la piscine olympique. Mais ce n’était pas tout ! Manuel Ugarte, tel un chevalier au secours de son équipe, a égalisé avec une volée percutante, réveillant les cœurs et les esprits des supporters. Qui aurait cru que les United se relèveraient de leurs cendres avec tant de panache ?
Dans un dernier acte dramatique, Everton aurait pu s’adjuger la victoire dans les arrêts de jeu, se faisant attribuer un pénalty pour une faute à la limite du ridicule sur Ashley Young par Harry Maguire et Matthijs de Ligt. Mais, comme un joueur de poker bluffant, la VAR a décidé de renverser la vapeur. L’arbitre Andy Madley, bien inspiré, a annulé la décision, laissant les joueurs de Manchester United exploser leur soulagement—l’occasion manquée pour Everton de savourer la victoire. Quelle ironie, n’est-ce pas ?
Ruben Amorim, l’entraîneur de Manchester United, n’a pas caché son soulagement ainsi que sa fierté pour son équipe, tout en déplorant leur performance d’un niveau calamiteux en première mi-temps. Les défis, apparemment, sont le pain quotidien des Red Devils dans chaque stade, même au cours de courses que l'on croirait gagnées d'avance. David Moyes, l’entraîneur d’Everton, résumé de la patience et de la frustration, persiste à croire fermement que le pénalty aurait dû rester, louant la traction de la chemise de Matthijs de Ligt. Un point pris, mais trois devraient avoir été en poche !
Ce match, tel un roman à suspense, met en lumière la capacité de Manchester United à se redresser avec une détermination farouche, mais soulève un véritable point d'interrogation : comment peuvent-ils démarrer les rencontres dans un tel désordre? Alors que les Red Devils doivent maintenant se concentrer sur une amélioration notoire de leurs débuts de match, les supporters se demandent avec angoisse : combien de fois faudra-t-il passer par ces montagnes russes émotionnelles avant qu'ils ne s'installent définitivement en tête de la danse ?
Écrit par
Passionné de football et fervent supporter de Manchester United depuis son enfance, James suit de près les transferts, les rumeurs, et les coulisses du club. Journaliste indépendant, il partage des analyses pointues et des informations exclusives pour tenir les fans informés des derniers mouvements du marché des transferts.