20 Feb 2025
Ah, Manchester United ! Une légende qui semble prise dans un marécage financier. Le club, autrefois couronné de gloire, fait face à des tempêtes économiques qui menacent son avenir. Les derniers chiffres ne sont pas rotoscopés : des pertes qui font pâlir d'envie les plus sombres des films d'horreur mal écrits.
Avec une perte de £27,7 millions pour le deuxième trimestre, le club semble être sur le chemin d'une faillite à la fois précipitée et flamboyante. Les indemnités de départ, un véritable feu d'artifice comptable, se chiffrent à £14,5 millions, dont £10,4 millions pour Erik ten Hag et son staff, qui ont visiblement décidé de quitter le navire avant qu'il ne coule complètement. Dan Ashworth a également pris ses cliques et ses claques, laissant derrière lui £4,1 millions de frais d'expédition.
En voyant les chiffres, même les plus optimistes des fans pourraient avoir des frissons. Le club envisage un nouveau programme de licenciements, un peu comme une opération chirurgicale désastreuse visant à sauver un patient déjà affaibli après que Sir Jim Ratcliffe ait supprimé 250 postes l'année dernière. Réduire les coûts, dit-on, mais est-ce réellement une stratégie de survie ou un coup de grâce ?
Avram Glazer, le capitaine d'un navire chancelant, a déclaré que la famille Glazer n’a aucune intention de vendre le club, même si cela pourrait ressembler à un acte de piraterie en haute mer. Quant à Sir Jim Ratcliffe, qui détient 28,94% des parts, il semble jouer les mécènes en injectant £80 millions pour alléger un tant soit peu la dette. Pendant ce temps, les Glazers continuent de jongler avec les dépenses, sans se soucier des cris des supporters.
Les revenus de Manchester United souffrent de l'indifférence des dieux du football : une chute de 12%, atteignant £198,7 millions. Les coûts financiers, eux, se sont envolés, atteignant £37,6 millions, comme une montgolfière mal attachée au sol. En dépit d'un EBITDA de £70,5 millions, le triste tableau reste le même.
Ah, les salaires ! Des montants qui feraient rougir même la plus riche des stars de cinéma. Casemiro, bien que ravi de son sort au club, est devenu le symbole d'une gestion salariale extravagante, avec un engagement financier pesant pour les 16 prochains mois. Les coûts d'amortissement liés aux transferts récents – pensez à Antony, Casemiro, et Mason Mount – sont autant de boulets accrochés à la cheville d'une équipe déjà sur la corde raide.
Sur le terrain, la lutte est réelle. Manchester United se languit à la 15e place de la Premier League, se demandant si la fin de la saison signera l'arrêt de mort des primes et des revenus européens. La seule lueur d'espoir pour éviter ce naufrage serait de décrocher une victoire en FA Cup ou en Ligue Europa, une tâche qui ressemblera plus à un Tour de France qu'à un simple match de football.
Le Manchester United Supporters’ Trust, avec le ton d'un parent inquiet, a dénoncé la gestion financière calamiteuse du club. Les supporters ne devraient pas être ceux qui paient le prix fort pour les erreurs de gestion avec des augmentations de tarifs sur les billets. Cet argument, bien que judicieux, semble aussi entendu qu'un chant dans un stade vide.
En résumé, Manchester United se débat dans un océan de défis financiers et managériaux, une situation qui, si elle n'est pas redressée, pourrait plonger le club dans les abîmes du football moderne. Le retour à la stabilité et à la performance semble être un chemin semé d'embûches, où chaque pas pourrait être un faux pas.
Écrit par
Passionné de football et fervent supporter de Manchester United depuis son enfance, James suit de près les transferts, les rumeurs, et les coulisses du club. Journaliste indépendant, il partage des analyses pointues et des informations exclusives pour tenir les fans informés des derniers mouvements du marché des transferts.