19 Feb 2025
Ah, Manchester United, ce colosse des terrains qui semble maintenant trébucher sur ses lacets. La décision de virer Erik ten Hag a coûté au club pas moins de 10,4 millions de pounds, tandis que le départ du directeur sportif Dan Ashworth a ajouté 4,1 millions de pounds au total de cette valse des licenciements. Une addition salée qui porte le total à 14,5 millions de pounds, un véritable festin financier pour les comptables du club.
Son mandat, qui a duré jusqu'en octobre 2024, ressemblait à une montagne russe, avec un départ chaotique de saison en Premier League. Ten Hag, malgré une FA Cup remportée brillant comme un bijou au milieu du chaos, a vu ses deux saisons se conclure par une troisième et une huitième place. Un peu comme un élève qui réussit à passer, mais uniquement grâce à la clémence des examinateurs.
Raphael Varane, désormais en train de faire ses cartons dans un autre club, a révélé à quel point la relation avec Ten Hag était tendue. Il a qualifié le style de gestion de l’entraîneur de "un peu idiosyncratique", avec des "discussions robustes" qui ressemblaient plus à un affrontement de gladiateurs qu'à une simple conversation entre coach et joueurs. Une manière bien à lui d’établir son autorité qui n’a pas manqué d’enflammer les passions.
Avec le départ de Ten Hag, Ruud van Nistelrooy a joué les pompiers en assurant un intérim avant que Ruben Amorim ne soit appelé à la rescousse, sortant de l’ombre de Sporting CP pour un chèque de 10,6 millions de pounds. Dans un club en pleine tempête, on ne sait jamais si l’on.installe un sauveur ou un nouveau capitaine ne sachant pas naviguer.
Les nouvelles de Manchester United ne s’arrêtent pas là; le club doit maintenant jongler avec des contraintes financières aussi sérieuses que le retour de l’hiver après une belle rentrée. Amorim a annoncé que pour faire bouger les choses sur le marché des transferts, le club devra, ô surprise, vendre des joueurs. Des prêts de figures comme Marcus Rashford, Antony et Tyrell Malacia deviennent nécessaires pour gérer les salaires, une équation financière digne d’un mathématicien chevronné.
Sous la direction d’Amorim, le vent n’a pas changé de direction a Manchester. L’équipe se débat à la 15e place en Premier League, une position qui ferait rougir les redoutables supporters des Red Devils, après une défaite contre les Spurs. Ne gagnant que neuf de ses 21 premiers matchs, Amorim semble avoir hérité d’une tâche aussi délicate que de faire du pain avec de l’eau.
Lors de la fenêtre de transferts de janvier, Amorim a décidé de secouer le cocotier en recrutant Ayden Heaven pour 1,5 million de pounds et Patrick Dorgu pour une somme plus conséquente de 25 millions de pounds. Mais comme dans un bon vieux film, ces signatures ont pu se faire grâce à des prêts stratégiques d’autres joueurs pour couvrir les salaires. Qui a dit que les stratégies financières ne pouvaient pas relever du tour de magie ?
Alors que Manchester United navigue dans ces eaux troubles, l’optimisme se mêle à l’inquiétude parmi les supporters. La capacité du club à se relever et à retrouver sa forme dominante demeure une question ouverte, comme une pièce de théâtre sans fin connue de tous. Une chose est certaine : la suite s’annonce aussi palpitante qu’incertaine. Puisse le vent changer de direction et offrir enfin aux Red Devils l’occasion de briller à nouveau !
Écrit par
Passionné de football et fervent supporter de Manchester United depuis son enfance, James suit de près les transferts, les rumeurs, et les coulisses du club. Journaliste indépendant, il partage des analyses pointues et des informations exclusives pour tenir les fans informés des derniers mouvements du marché des transferts.