Bruno Fernandes : Le Maestro de Manchester United qui Réécrit l'Histoire

Des bottes moulées de grand artisan, l'artiste portugais de Manchester United, Bruno Fernandes, a marqué le terrain d'hurlante façon alors qu'il évinçait Arsenal du FA Cup. La victoire des Red Devils de 3-1 ce week-end a une fois de plus confirmé le statut de Fernandes en tant que chef de file incontestable de cette armada Mancunienne.

Eclipsant le simple rôle de milieu offensif, Fernandes s'est imposé comme la pulsation rythmique de l'équipe, dirigeant les passes dans l'orchestre de son manager norvégien. Le joueur a déclaré, avec une courte pointe d'ironie, "Quand je suis arrivé, j'ai vu une équipe qui avait besoin de ma contribution. Maintenant, je vois une équipe qui s'est élevée pour rejoindre une stratosphère supérieure".

Un fleuron portugais en territoire mancunien

Jadis considéré comme un perdreau de l'année au Portugal, Bruno Fernandes est arrivé à Manchester United en janvier 2020 avec une lourde charge financière mais également de grandes espérances. Depuis, il a justifié chaque centime de son transfert et a plus que rempli le rôle de meneur de jeu que les fans ont tant désiré depuis le départ de Paul Pogba en 2019.

Le meneur de jeu providentiel

En terme de chiffres, Bruno Fernandes trône au sommet avec une performance éloquent de 28 buts et 17 passes décisives en 53 matches, incluant l'âprement disputé match contre Arsenal. Il est l'un des rares à inscrire son nom dans le grand livre de l'Histoire du club. Son but magistral, d'une frappe lointaine, a été le tournant de la rencontre, anéantissant les derniers espoirs des canonniers.

Des performances de haut vol ont rendu le joueur quasi-intouchable et ont généré un nouveau sentiment d'enthousiasme parmi les supporters des Red Devils qui sont impatients de voir le regain de leur équipe se concrétiser par des lauriers. En pareille danse, seul l'avenir décrétera si l’architecte portugais érigera un futur doré à l'héritage déjà-riche de Manchester United.

Comme l'a déclaré Fernandes, avec une pointe d'ironie : "Là-bas, ce n'est pas moi qui fais la différence. C'est le barbier qui fait un bon travail.” Force est de constater que si le barbier a bien aiguisé la lame, c'est bien le Portugais qui manie le rasoir avec une précision chirurgicale.